Xavier Lalère, créateur de la chocolaterie éponyme : l’amour du bon goût, chocolatier à Bordeaux
Béarnais de naissance (et également basque du coté de ma mère), j’ai depuis tout petit grandi avec des produits ayant du goût. Chez mes parents, agriculteurs, amoureux de la bonne cuisine, j’ai été élevé et habitué aux aliments de qualité. Et en plus, j’étais gourmand ! La place de la nourriture étant importante dans ma famille, c’est tout naturellement que je me suis tourné vers un métier de bouche en intégrant l’école Haute Vue à Morlaas. J’y ai appris les rudiments de la pâtisserie et surtout, j’y ai découvert le chocolat.
Ma grande passion est vite devenue mon métier, c’était une évidence. J’ai fait mes première armes chez Verdier, grand Maître Chocolatier et Confiseur à Pau. Précurseurs, ils ont créé le fameux raisin doré au Sauternes. Ils m’ont aidé à acquérir toutes les techniques de base du chocolatier et à développer mon sens créatif. Grâce à leur confiance, j’ai vite pris de l’autonomie et réalisé moi-même mes vitrines puis mes propres créations en chocolat.
Ma vie professionnelle a pris un tournant quand j’ai décidé de vivre à Bordeaux pour des raisons personnelles et que j’ai pu intégrer la belle et renommée maison Cadiot-Badie en tant que Chef Chocolatier. J’y ai passé 3 années, durant lesquelles j’ai pu améliorer et moderniser les process mais je rêvais déjà de voler de mes propres ailes. Mon envie de créer et surtout d’aller au contact de la clientèle ont été les déclencheurs de mon projet de monter ma propre chocolaterie bordelaise.
La chocolaterie Lalère est née en 2018
Déterminé et un peu inconscient, je me suis lancé en 2018.
Parti en octobre 2017 de mon poste chez Cadiot-Badie, j’ai pu ouvrir la chocolaterie au 145 rue Fondaudège en juin 2018, ayant finalement assez rapidement trouvé le local et les financements. Les clients m’ont donné un coup de pouce en adhérant à un financement participatif qui a aidé à lancer l’activité. C’est d’ailleurs pour cela que mes chocolats portent les prénoms de mes généreux contributeurs et je les en remercie encore aujourd’hui. Dans cette boutique, les clients aiment particulièrement la baie vitrée séparant la boutique du laboratoire et qui leur permet de voir les chocolatiers œuvrer à nos créations.
J’ai tenu la chocolaterie seul à partir de juin, navigant entre mon laboratoire de création et ma boutique, avant de recruter une première personne en septembre. J’ai de suite été suivi par des clients du quartier qui sont devenus des habitués et des fidèles, aujourd’hui encore très présents. Ainsi, malgré les longs travaux dans la rue puis la Covid, la chocolaterie a pu prospérer, se développer et recruter.
La seconde chocolaterie Lalère ouvre en octobre 2021
Je cherchais un local plus central, dans une rue qui prête à la flânerie et si possible une boutique avec du cachet. Et j’ai trouvé cette perle rare au 19 rue Bouffard. Ce fut un vrai coup de cœur ! L’ancienne horloge, le parquet, les vitraux… tout cela crée un environnement aussi beau et subtil que les chocolats !
Nous avons ouvert cette seconde chocolaterie en octobre 2021 et aujourd’hui, nous sommes 8 sur les 2 boutiques. Je suis heureux et fier de pouvoir créer des emplois en plus de mes chocolats.
Notre plus grand souhait est de proposer à nos clients un voyage gustatif et un moment de plaisir un peu hors du temps. Ainsi, il nous tenait à cœur de créer un concept différent à Bordeaux. Prenez le temps d’une petite pause pour venir nous rencontrer dans notre bar à chocolat.
Le premier bar à chocolat de Bordeaux : devenons votre Madeleine de Proust.
Qui n’a pas le souvenir d’un bon chocolat chaud onctueux et fort en cacao ? Ou bien plutôt gourmand mais moins nappant en bouche ? Vous préférez peut-être un chocolat sans lait mais tout aussi corsé ? Nos chocolats chauds sont devenus en quelques années des références sur la place de Bordeaux.
Notre idée : vous offrir un endroit dans lequel vous pouvez prendre le temps. Si les bars à chocolat sont légion dans le pays basque, il n’en existait aucun à Bordeaux. Voici donc ce qui fait notre différence dans le monde du chocolat bordelais.
Ainsi, chacune de nos 2 boutiques propose un espace de dégustation, où vous pourrez goûter nos chocolats chauds mais pas que…Nous proposons également toute une carte de boissons et de petites douceurs maison, brownies, cookies ou madeleines au miel de châtaigner. Chaque boisson est systématiquement accompagnée d’un chocolat que nous vous offrons avec plaisir.
Attention, dès l’automne et en période hivernale, nos petits cocons de douceurs sont le refuge de beaucoup d’amateurs de bonnes choses. Il vous faudra vous armer de patience pour vous réchauffer le corps et le cœur.
Un savoir faire traditionnel et des créations innovantes
Tous les produits que nous choisissons sont les meilleurs dans leur catégorie : découvrez-les dans Nos engagements.
Fort d’une expertise de plus de 10 ans dans le monde du chocolat, nous savons manier le coté rassurant d’une gamme traditionnelle avec des incontournables comme des pralinés noisettes ou amandes, des ganaches vanille ou café, alliée aux saveurs plus originales et inattendues comme une ganache au poivre de sichuan, une ganache au thé chaï et matcha ou un praliné au piment d’Espelette
Certains de nos produits ont été plébiscités par nos clients comme étant nos spécialités :
-Le rocher : composé de praliné à la noisette du Piémont et de praliné Amande Valencia avec en son centre une noisette entière, le tout enrobé à la main de chocolat lait ou noir aux éclats d’amandes torréfiées.
-L’ourson guimauve : quand l’artisanat rencontre et revisite cette gourmandise mythique, cela donne une guimauve tendre et fondante à l’extrait de vanille, enrobée d’une fine et délicate couche de chocolat noir craquant sous la dent.
Rochers gourmands, ganaches fruit de la passion, miel, thé à la menthe. Pralinés noisettes du piémont, noix de coco ou sésame. Caramel beurre salé, pâte à tartiner ou autres guimauves et confiseries… Découvrez nos créations et les sensations qu’elles vous procureront, en poussant les portes de l’une de nos 2 boutiques.
Et qui sait, dans quelques mois, une petite troisième pourrait peut-être voir le jour ?
Xavier Lalère